L’herbe de bonne qualité est le meilleur aliment pour les herbivores et souvent le plus économique à produire. La prairie temporaire est une excellente tête de rotation et un des meilleurs moyens d’améliorer structure et vie microbienne de la terre.Laisser les terres difficiles en herbage est souvent judicieux.Beaucoup de qualités, donc; malheureusement la production herbagère est très dépendante de la nature du terrain et de la pluviométrie estivale.Elle dépend également beaucoup de la manière dont elle est conduite, en particulier de la technique de pâturage, de la fréquence des fauches et de tout l’entretien dont elle est l’objet (coupe des refus, hersages éventuels, décompactages occasionnels, etc.).Mais si on suppose que toutes ces opérations sont bien gérées, il reste que certaines prairies produisent assez peu parce qu’elles sont «séchantes» ou trop humides ou sur sol trop superficiel, etc.Je ne parle pas ici des herbages «extrêmes» évoqués dans le document biodoc n° 11 ni de ceux qui sont dégradés (biodoc n° 10). Je pense simplement à des prairies plus ordinaires, bien tenues mais dont on voudrait augmenter la production, pour une meilleure sécurité fourragère. Surtout à notre époque d’incertitude sur l’évolution duclimat et les risques accrus de sécheresses.
Description:
L’herbe de bonne qualité est le meilleur aliment pour les herbivores et souvent le plus économique à produire. La prairie temporaire est une excellente tête de rotation et un des meilleurs moyens d’améliorer structure et vie microbienne de la terre.Laisser les terres difficiles en herbage est souvent judicieux.Beaucoup de qualités, donc; malheureusement la production herbagère est très dépendante de la nature du terrain et de la pluviométrie estivale.Elle dépend également beaucoup de la manière dont elle est conduite, en particulier de la technique de pâturage, de la fréquence des fauches et de tout l’entretien dont elle est l’objet (coupe des refus, hersages éventuels, décompactages occasionnels, etc.).Mais si on suppose que toutes ces opérations sont bien gérées, il reste que certaines prairies produisent assez peu parce qu’elles sont «séchantes» ou trop humides ou sur sol trop superficiel, etc.Je ne parle pas ici des herbages «extrêmes» évoqués dans le document biodoc n° 11 ni de ceux qui sont dégradés (biodoc n° 10). Je pense simplement à des prairies plus ordinaires, bien tenues mais dont on voudrait augmenter la production, pour une meilleure sécurité fourragère. Surtout à notre époque d’incertitude sur l’évolution duclimat et les risques accrus de sécheresses.